Conversion d’une déprime en 432

conversion deprime en 432, blogue, charles ostiguy -ecriture craie sur tableau

Suis-je une plume qui vole sans elles?

Car j’ai perdu mon envol à l’adolescence

Je retrouve ma plume, perdue dans les tiroirs de la consommation

Empoussiérée de cendres à l’odeur du néant

Ou sont-elles, les hirondelles?

Elles dansent en silence au châtiment qui les attend

Punies d’avoir existé, elles poursuivent le chemin tracé des dépravés

Mon cœur bat, maintenant, je l’écoute

Il a la cote!

Il circule librement dans les veines de l’existence

À l’apparence trompeuse, je ne puis nier la présence des esprits

L’appât d’être

Apparition d’un songe, songes-y bien!

Le Diable danse grâce à la tutelle de ses émissaires

Convaincus de faire leur devoir – et ils le font – le devoir de rendre la vie pénible

Le devoir de détruire, car c’est comme ça, pas l’choix, il faut c’qui faut, bla bla bla

Les adultes me font peur

J’aime plus les enfants, ils sont vrais

Les adultes me font peur, ils ne maîtrisent pas leurs émotions

Ils détruisent par la colère, la haine, le jugement,

Ils écoutent des séries qui alimentent la colère, la haine, le jugement

Ils oublient pourquoi ils répandant la colère, la haine, le jugement

J’aime mieux les enfants, ils jouent tout le temps.

Je déambule dans ma bulle, crevé

Mais au moins, je vibrerai même après l’extinction du feu des enfers déshumanisés

MA VOIX RETENTIRA DANS LES CORPS DE L’UNISSON

ET J’INCARNERAI LE JUSTE, LE BON, LE VRAI

JE BRÛRELAI VIF S’IL LE FAUT



Nous vibrons par l’union des sons qui nous harmonisent

Je sens que mon cœur reprend le contrôle sur ma tête anxieuse

Grosse tête pleine de non-sens, nonchalante dans sa perversion

Elle cherche à vomir toutes les conneries et les mensonges que j’ai appris

Pris à priori à l’envers d’une éduction forcée, éducation des écervelés

Bon sang, où est mon sens?

Pourquoi suis-je anxieux?

Parce que mes habitudes me mèneront inévitablement vers la mutilation de mes templiers si je ne fais rien

Parce que j’ai trop de chiffres à calculer et trop de choses à faire

Parce que je ne sais pas

Le caribou parle dans mes rêves

Il me chuchote des mots tendres, comme sa viande

Que c’est bon…

J’ai appris toute ma vie à être bon

Bon Dieu, comme être heureux?



J’ai appris à jouer à des jeux, ça, c’est rigolo

Le bonheur me traite de menteur

J’ai menti aux institutions et aux gouvernements – la norme, quoi

Qui finira par dire la Vérité?

Elle n’a pas besoin d’être défendue de toute façon

Les médias mentent, vomissent, gerbent, et nous emmerdent

Les marionnettes qui les habitent pensent à leur image, leur carrière et leur salaire, puis enfin au bien moral et éthique

Étiquette d’une franchise institutionnalisée

J’en ai ras le bol, même Le Devoir nous rit dans face

J’en ai ras le bol de ces vautours de l’information

J’en ai ras le bol de ces bols de porcelaine : même s’ils sont beaux, ils nous nourrissent d’une putréfaction de ragoût de cervelles délavées et fermentées aux chairs humaines de l’injustice, la mondialisation cultive l’imbécilité docile dans le tintamarre chaotique des obligations archaïques.

Car la beauté d’apparence saine cache l’hideuse peur intrinsèque aux  carrières, mines nucléaires en désuétude qui explosent et exposent des chancres cancérigènes perfides, et on ose abreuver le monde – nos enfants, entre autres – d’illusions de fin du monde et d’écran, mal assertif, assujetti aux prédateurs de l’information et de la consommation…

Car hier, je pensais savoir

Aujourd’hui, je sens le savoir

Demain… j’ai hâte.

Infolettre

Juste du contenu. 
1 courriel par mois max.
Données protégées.

© Copyright 2023, Charles Ostiguy. All right reserved.

CONTRIBUE AU PARTAGE DES VIBRATIONS MUSICALES

This website uses cookies and tracking technologies.

Thank you for subscribing

© Copyright 2021, Charles Ostiguy. All right reserved.