Suis-je fou ou sénile?
Un tantinet tambourine sur la sourdine
Aux douanes des cadres étatiques
Aux abords du bar, d’abord
Eau, lianes et perdition de la mission
Abordé par tous mes étrangers
Je vais les changer
Ils changent ce que je vêts
Pourtant, je magasine mes toxines
Un système actionne les commandes soumises
Mécanisme enrouillé d’une voix enraillée par la performance
Capitaliser, c’est vivre un autre jour
Toujours dans ce détour
Le pivot de l’intelligence et du sensible – cible de la volonté –
S’enivrera librement de son champ
Il attire les pollens éternels qui volent au ciel
Et vis tous les instants, tant qu’il vibre
Il ne bribe pas sa liberté
Fierté non pas méritée, mais innée et fondamentale, qui s’étale
Il ne négocie pas la valeur juste du Bien
Intrinsèque à son cheminement, éminemment, des liens Au moins, je comprends que la folie s’acquiert, elle empoisonne notre demeure
Nos racines demeurent les fondements sur lesquels il faut incarner
Et meurent ainsi les idées toxiques valorisées par un peuple soumis à la servitude de l’écran dévitalisant, aux chiffres trafiqués et à la censure pernicieuse de ces êtres déments dans lesquels vivent clandestinement la semence de la dégénérescence.
Cette intelligence qui nous nourrit d’idées
Voyage trop rapidement et trop librement
Dans un monde où le capital gagne sur l’humanisme
Comme toute nourriture possède des valeurs nutritionnelles différentes
Je filtre les idées par le cheminement incessant et itératif des fondements de l’incarnation, l’introspection philosophique actualisée et la connexion spirituelle réelle avec nos entités bienveillantes
Fondement incarné, liens sociaux régénérés, force vitale, le pivot de l’Amour, l’expression impeccable, la vision clairvoyante et Dieu universel.
Je frappe sur le tambour de la folie
Pour m’en détacher
Les échos de notre union solennelle
Retentiront au-delà des éternels