Digestion – libérations des pansements
Gestion des coutumes
Fondements
Bien entendu, ils n’ont pas compris
L’Être dans toute sa splendeur redevient l’élu de ses terres
Son territoire ne peut être la maison de l’obscurité
Bien qu’elle rôde toujours dans l’ombre des pensées sereines
Il s’incarne : incarner, naître de son flaire, dans sa chair où l’on y découvre la paix
Le havre des actions – mouvements qui créent –
La racine domine ceux qui fulminent un refrain saccadé et lessivé par les gouvernements (oui oui, ils mentent impunément)
Le Peuple choisit, éblouit, vit
Outre les pensées dépassées
« Je naviguerai jusqu’au temple de la liberté pour écouter le rayonnement du présent » C’est alors que le serviteur de la peur
Épaulée par le chevalier des mœurs anciennes
Martela à répétition le clou du chantage dans le mur des représailles
Et il évita qu’on réfléchisse sa pensée
Bien entendu…
À présent que la menace plane
Et qu’on aplanit l’ignorance
Je danse dans mon ventre qui saigne
D’une abondance d’inutilités programmées pour détruire
Les liens sociaux tissent et démettent les oblitérants
Car c’est dans l’instant que se fabrique la toile des souvenirs
De la naissance à la mort, du matin au soir
Vivre pleinement les cycles
Qui, chaque fois, présente le bonheur : l’accueillir pour sourire
À tout temps, le voisin du matin, le caissier du dîner, le renard du soir
Tous ces temples vivants vibrent, et je les ressens
Quoi de plus épeurant que la pensée de mourir
Que chaque soupir et chaque plaisir soient un moment