Je n’ai pas de maladie
Je suis malade
Je n’ai pas d’espoir
J’espère
Comment voir clair entre ces deux miroirs que reflète l’âme?
À la recette gagnante s’ajoute une opulence, délinquance assujettie
Mon parcours est corrompu par l’abysse des vices
Sévissent les empereurs de la peur
Qui martèlent le tordu, fourbe d’une blessure
Que puis-je faire pour retrouver la lumière?
La prière n’a jamais tué personne, et elle est ne nous livre pas
À ce que nous menons contre le démon
Nourrit des cavernes inanimées par l’autel occulte de son ombre
Il jette son sort
Déforme la forme pourtant déjà indiscrète
Je n’ai pas de raison
De fuir la raison
Qui, à l’instar des forêts
Danse vaillamment dans la conscience universelle de l’Esprit